Takiji's Room. [-17 machintruc]

Ceux du love-hotel, ils étaient plus confortables =x

Naiiiiiiiiiiiiii-chaaan ...

• Ca y est enfin seul, la blondasseauxmèchesbleues avait tourné les talons. Elle les haissait certainement au plus profond d'elle, mais qu'importait, eux, ils l'aimaient. Toujours pratique ce genre de gronzesse. Naizen avait déjà en tête des milliers de sales délires pervers qui trottaient dans sa vieille caboche poussièreuse. Mais ça, ça sera pour une prochaine entrevue avec Ashi-parmentier. Oublie de nom. Pas grave, de toute façon pour le peu qu'il appelait les gens par le véritable nom, c'était rare, voir jamais. Tout ce qui resterait en tête de surnoms pour cette nana, c'était : mini-boeuf, blondasseauxmèchesbleues, et tant d'autres qu'il inventerait dès qu'elle serait à nouveau en face de lui. Il s'était découvert un nouveau passe-temps. Elle les avait donc laissés planter là, fâchée et énervée contre eux, ils avaient rien fait de mal pourtant.. Un peu peut-être ? Qu'à cela ne tienne.
Elle les avait conduits ici, devant leur chambre, merci bonniche, casse-toi. Naizen aurait bien voulu rompre ses 'promesses' et la gardait avec eux pour faire quelques folies, mais il décida qu'il avait assez abusé aujourd'hui, trop fatigué certainement pour faire davantage. Le léprechonne suffirait amplement pour ces plaisirs personnels. D'ailleurs, celui-ci comme si c'était le seul truc qu'il connaissait, s'empressa de se jeter sur le matelas moelleux de leur lit. C'est qu'il frétillerait presque, dis donc. Patience, toujours de la patience avec Naizen, ça fait monter le plaisir. Le blondinet s'affala de tout son large, se roulant comme un vieux phoque dans la couverture, il se déchaussa et appella Naizen par le surnom qu'il haissait. Naii-chan. Une baffe aurait volontiers suivie ces paroles mais le cadavre humain se retint, soupirant juste las. Il déposa son long manteau de cuir, il le balança violemment sur une table nue et alla s'asseoir sur une chaise à proximité. Comme Takiji, il enleva ses plateformes, bien évidemment, ayant tiré sur le mauvais lacet qui défait tout, il se retrouva avec un noeud merdique. Heureusement, les ongles sont là pour sauver la mise ><. Quand il eut réussi à se dépétrer de ce merdier, Naizen fit craquer ses orteils avec joie en poussant un petit couinement plaisant. Puis il adressa un regard sans expression sur le corps du mini-pocket-nippon sur le pieux. Souriant amusé par ce vers criard, la grande armoire se jetta d'un coup d'un seul sur le lit, testant la confortabilité du lit et du pauvre corps maigrichon du nabot sous lui. Il éclata de rire quelques secondes et se tut. Il resta allonger ainsi et fermit les yeux, à lui les doux rêves dérangés, pervers. Etant plongé dans un pseudo sommeil, Naizen répondit faiblement à Takji.

" Effectivement, toi non plus t'es pas aussi confortable que les love-hotels." •

Arrêteeee, tu m'écrabouilles, sac à foins !!

Maiitre

fake

• Se laissant faire, se laissant manipuler par l'autre telle une poupée de chiffon, Naizen faisait semblant de dormir mais au final il commençait réellement à s'endormir. Ce ne fut que lorsque le sale mioche vint sur lui et débuta un échange langoureux emplit de bave que les deux pupilles sombres se réveillèrent. De ses deux grandes mains squelettiques, Naizen attrapa la petite caboche blonde de Takiji et l'ôta prestement de ses fines lèvres pleines de gerçures. Lui, il ne l'écrabouillait pas mais il l'étouffait. L'étalon aux cheveux longs se redressa, pliant ses coudes et s'appuyant sur ceux-ci. Il posa un regard négatif sur le mioche étendue à ses côtés et finit par s'asseoir sur le rebord du lit. Il déposa ses coudes sur ses genoux et mit sa tête entre ses mains.

" Combien de fois faudra-t-il que je te répète que c'est moi qui décide quand tu m'embrasses ? "

Soupirant longuement et déçu du comportement du sourd, Naizen se leva, il épousseta son jean troué de partout et alla s'asseoir sur la chaise de tout à l'heure. Ca le navrait que l'autre clown ne l'écoute pas, qu'il ne lui obéisse pas. Mais punaise, ils avaient établis des règles entre eux, ou plutôt Naizen faisait appliquer des règles à Takiji, pourquoi fallait-il toujours qu'il se laisse emporter par ses envies ? Lui coupant son envie d'une force brutale, le grand nippon tâta d'une main innocente la table qui se trouvait à côté de lui et sur laquelle il avait balancé son long manteau de Matrix. Il chercha la poche, celle qui contenait tant de choses délicieuses et plaisantes, et fouilla à l'intérieur. Manque de pot, c'était l'autre. Faisant plus attention à ce qu'il faisait, il pivota son haut du corps et rechercha ce maudit paquet. Après quelques secondes d'impatience, Naizen en ressortit un paquet. Par la suite, il fouilla de nouveau pour en dégoter un briquet et commença à se rouler un petit join avec toutes les magnifiques têtes qui allaient faire des dégâts. Takiji allait encore supporter le planage du cerveau du grand. Désolé pour lui. N'attardant plus d'importance au cleps couché papattes en rond dans son lit, il roulait inlassablement, mouillant cette fine feuille OCB et tassa la fin de ce merveilleux chef d'oeuvre avec une cigarette. Voilà qui était fait. Le portant à sa bouche, il l'alluma et recracha toute une fumée grisâtre tout en retombant sur le dossier du fauteil. Ah, que cela était apaisant. Presque cela pouvait remplacer le petit poisson frétillant que Takiji retenait certainement fermement entre ses cuisses.
D'ailleurs, pendant qu'il fumait, l'armoire à glace observa les moindres faits et gestes de la serpillère avachie sur le lit. Si jamais l'envie lui prenait de grapiller quelques tafs du join de Naizen, celui-ci n'hésiterait pas pour l'envoyer bouler contre un mur. Dur loi de la jungle. Le pouvoir appartient au plus fort, en d'autres termes : Naizen Mizuno. Croisant les jambes paraissant plus éfféminé, le nippon s'enferma bientôt dans un nuage de fumée étouffante mais si alléchante. Qu'allaient-ils bien pouvoir faire hormis baiser ? Faire un scrabble peut-être ? Dommage que Mamie Ashiya n'était pas là, elle se serait fait un plaisir d'y jouer. •

Au moins autant que tu me l'a déjà dis.

C'est vrai, tu préfère fumer comme un paysan. Une barbie gonflable t'aurais suffit.

Je te sers juste de porte-monnaies.

coups

• Continuant de fumer inlassablement, se préoccupant que très peu du cas désespéré affalé sur le lit, en d'autres termes Takiji, Naizen observait minutieusement tous les recoins de la chambre, il décela d'ailleurs quelques toiles d'araignée étrangères, quelques étranges tâches de liquides... Mais savoir leur consistance ne lui intéressait peu. Si un débile mental s'était amusé à spermer sur le mur c'était son problème, Naizen n'allait pas s'amuser à aller lécher le papier peint moisi. Ayant laissé sa main posée contre son genou, le temps de mirer ce magnifique endroit poussiéreux et certainement bouffé par les mites, la vieille loque prit bagage et vint attraper le merveilleux tube à beu. Aussitôt que ce rouleau ne se sentait plus entre les doigts du Grand Chatain, celui-ci détourna son regard, comme si cela était un automatisme, sur Takiji debout face à lui. Grr, saloperie de vermine. Ne pouvant pour l'instant pas récupérer son jou-jou, Naizen n'essaya pas plus de l'attraper mais se contenta de glisser sa fine main dans la chevelure de Takiji, sur laquelle il se hâta de tirer violemment. Déstabilisant ainsi le sale minus, le grand maître n'aurait aucun mal à se reprocurrer son fétiche. En effet, il le rattrapa et pour se venger, il attendit que l'autre cabot se relève et le poussa fortement pour que celui-ci rende visite au très humble mur. S'approchant doucement, se dandinant fébrilement, Naizen se pencha pour se mettre à la hauteur de l'éponge visqueuse blottit au mur et lui souffla un nuage de fumée dans la tronche.

" Ca sent bon, hein ? "

Aussitôt, il écrasa le bout de son join dans le cou de Takiji. D'une part, ça lui apprendrait les bonnes manières et cela lui remettrait les idées en place, car franchement là il dépassait les bornes des limites, et d'autre part, il servait de cendrier. Certes, il aurait très bien pu l'écraser contre le mur, de toute façon avec les nombreuses marques intriguantes, une tâche de brûler passerait certainement inaperçu, mais qu'à cela ne tienne, Takiji était puni. Il se souviendrait ainsi de cette petite soirée amicale avec son grand amour de toujours, Naizen.
Laissant la serpière rangée à sa place, le plus grand des deux se mit à tourner en rond, que faire ? Il était fatigué par ce voyage, cette journée, ce changement d'horaire, mais ce n'était pas pour autant qu'il voulait dormir, cependant il ne voulait pas baiser ce soir, ni sortir. Peut-être était-il voué à s'enchaîner les chons les uns sur les autres et à avoir les pupilles dilatées comme pas possible. Allez savoir. Espèrons que Takiji avait quelque chose à proposer, même si Naizen savait à l'avance que l'autre débile voulait abuser de son corps maigrichon. Qu'il aille se faire voir pour ce soir. •

Enfoiré

Pas pour le moment

Très bon.

De l'activité ? En veux-tu en voilà. L'autre mioche blondinet venait de s'agripper à son dos, passant ses deux cure-dents autour du ventre du cadavre et ses bras s'enlacèrent autour du cou de Naizen. Sous le coup, celui-ci ne s'y attenda pas, il perdit son équilibre et vacilla vers l'arrière puisque le poids de l'autre l'y amenait. Se retrouvant sur le dos et sur le corps osseus de l'autre écervellé, Naizen porta sa main à son cou où il attrapa férocement les mains mouates de Takiji. Ces longs ongles se creusèrent un chemin dans la chaire tendre du nain-de-jardin tentant avec espoir de détacher ses mains hargneuses. En faite, qu'il est fait quelque chose ou non, ces mains drues se détachèrent d'elles-même de son cou, sûrement étaient-elles attirées par autre chose. Cette chose, c'était le join que Naizen avait écrasé dans le cou du mioche, laissant une belle marque rose qui resterait encore longtemps .. Signature du maître sur son élève. Puisqu'il était à moitié éteind, l'autre ducon ne pouvait tirer grand chose, ce qui par la suite fit rire Naizen lorsque l'autre lui déclara que c'était bon. Fumer dans le vide, comme cela devait être bon. Very Happy

Le Grand Blond pisseux se redressa, s'asseyant sur son fessier, puis il se mit à quatre pattes et commença à courrir. Durant sa course de vieux cabot, il se mit debout petit à petit et vint lui aussi à sauter sur le sale nain. Sans rien comprendre - certainement -, Takiji se retrouva une nouvelle fois au sol. Il voulait jouer ? Naizen allait jouer avec lui, non pas en lui lançant la baballe mais ... Un autre jeu. Il s'empara à nouveau de SON join, et le balança plus loin, tant pis s'il risquait de cramer quelque chose, de toute façon il y avait peu de chance qu'il crame quelque chose puisqu'il était à moitié éteind, bref, simple détail. Naizen fit attention de garder Takiji sur le ventre contre cette moquette poussièreuse et limite moisie, il s'asseya sur ses fesses et arracha d'un coup d'un seul le marcel qui recouvrait le haut du corps du minus. Ce bout de tissu finit lui aussi balancer plus loin. Un vrai dépotoir cette chambre, mais ils s'en fichent. Puis le grand maître se maintint en suspent tout en restant accroupi - complexe à comprendre ? - et retourna comme une poupée de chiffons l'autre minable. Se rasseyant sur ce corps intrigué, Naizen se mit cette fois sur le ventre de son jou-jou du moment. Il le débraya et lui ôta à présent son pantalon troué de partout. Il ne restait plus qu'une seule chose sur le corps de l'homme pseudo-inerte au sol. Son boxer. Ahahaha, un sourire malsain se dessina sur le visage du mort-vivant et ses mains se glissèrent sous ce bout de vêtement.
Mettant tout son poids sur l'être sur la moquette, Naizen prit soin qu'il ne puisse pas le virer et se vanger. A son tour de jouer, à son tour de s'amuser. Ce n'était pas l'heure du tarot ni de quoi que ce fut d'autre, mais du saute-mouton - façon de parler -.

Tu me l'aurait demander, je l'aurais enlevé ma chemise.

Une paire de ciseaux.

Il le malaxa encore quelques minutes, histoire de l'exciter quelque peu. Allez bande merde. Par la suite, Naizen fit glisser le boxer de son ami pour avoir plus de champ libre. Ouhh, mon dieu que cela était velu, mais cela lui était égal, après tout il avait toujours fait avec. Naizen se laissa glisser le long du torse de Takiji, il déposa son fessier sur la fine tête de Takiji en prenant soin de ne pas trop l'écraser, faudrait pas qu'il meur d'asfixie. Et là, il se laissa coucher sur son corps maigrelet, et apporta sa bouche près de ce sexe ardent. Des va-et-vient frénétique avec ce jou-jou dans la bouche, .. Ce n'était pas ce que recherchait Takiji depuis tout à l'heure de la part de son Grand Maitre ? Si ? Et bien, voilà son voeux exhausait. Quelques minutes, et Naizen se redressa, il pivota sur le corps du maigrichon toujours aplati au sol telle une carpette, et lui souria machiavélliquement. Il vint à l'embrasser, lui arrachant les lèvres, lui bavant dans la bouche. Tiens voilà ton sperme. Puis quand son petit manège se fut terminé, il se redressa. Son regard dévisagea les environs et un objet brillant scintilla dans sa pupille. Qu'était-ce ? Une paire de ciseaux. Ahahhaa, il allait s'amuser le grand manitou.
Il s'empara rapidement, prenant soin de ne pas laisser s'échapper le morveux. Puis, il observa le tendre de visage de son conjoint et prit emprise de ses cheveux blonds pisseux. D'un coup d'un seul, il plongea sa paire de ciseaux dans la masse chevelue. Des mèches tombèrent au sol, plusieurs même. Pas besoin de coiffeur, Naizen est là ! Après plus d'un quart d'heure, le grand cadavre jugea qu'il avait fini son chef d'oeuvre. Quelle tronche de cake, il avait à présent mais tant pis pour lui. Chacun son plaisir personnel.

Soudain, une autre idée lui vint à l'esprit, le fait d'avoir une paire de ciseaux entre les mains ne le réussissait pas. Il pivota à nouveau sur le corps squelettique de la carpette, et admira cette masse de poils sombres autour de ce sexe à pile [ Blague ]. Il découpa par ci par là, nouvelle coupe pour lui aussi. Comme cela était joliment fait, avec tant d'amour. Takiji allait aimer, s'en était sûr.

Fils de pute.

S'il le pouvait, il aurait même le désire de lui brisé sa nuque.

T'es content de ce que tu m'a fais ? Regardes-moi ! Je dois être affreux ...

Couper, couper, couper, couper toujours et sans relâche. Très jouissif, Naizen se redressa mirant son merveilleux chef d'oeuvre, il s'étira de tout son long en baillant, comme si cela faisait des heures, des jours, des nuits qu'il exécutait ce prodige. A vrai dire, pour l'horreur qu'il avait réussi à faire les quelques minutes lui avaient amplement suffit. Mais bon, qu'à cela ne tienne, combien de chefs d'oeuvre sont extra-moches ? Des milliers .. Et en voilà un de plus sur le sexe ardent de Takiji. Puis il s'abaissa lentement, - quelle souplesse - et vint déposer sa tête contre l'épaule de Takiji, il laissa entendre :

" Ca te plait ? "

Le nabot se redressa comme il le put et comme il s'y attendait, l'insulta. Encore plus jouissif, quelle soirée euphorique, n'est ce pas ? Naizen se redressa sur le corps du mec-aux-cheveux-sacagés et balança la paire de ciseaux à l'autre bout de la pièce, il fallait mieux prendre des précautions avec cette furie de Takiji. Il serait tout à fait capable de retourner la situation et de se venger, saltimbanque. Et ce que redoutait Naizen arriva. Le sale mioche puant tendit la main vers son blouson et réussit à y ôter une chaîne, que Naizen n'avait pas remarqué, ni entendu le teintement. Sourd le cadavre.
Ca y est, voilà que Takiji avait pris les rênes du ~~père noël~~ maître, il enlaça le cou de Naizen avec cette chaîne métallique et lui coupa la respiration. Le seul réflexe qu'eut Naizen à cet instant, se fut de ramener ses deux mimines à ce bout de métal, il tenta de l'enlever, mais avec grand espoir. Impossible. Un sourire machiavéllique devait certainement apparaître sur le tendre visage du sale traitre. Dans un étouffement prolongé, le corps cadavérique déclara :

" Fii ... l .. s ... de .... pu .. .te .. "

Chacun son tour, on dirait. A vrai dire, c'était vrai sur toute la ligne, ils étaient tous deux nés de mère pute . Sûrement cette cause là qui avait dû amener le macabé à joindre son coeur à cet ordure. De toute façon, il n'y avait pas d'autres raisons plausibles. Ahahaha.
Puis se fut au tour de sa main squelettique d'être prise au piège et d'être encerclée d'une pièce métallique. Un cliquetis retentit discrètement, le voilà attaché à ce maudit pied de lit. A cet instant, il aurait volontiers désiré que ce fichu lit mitteux ne soit pas là, mais une chambre sans lit n'est plus une chambre. Tant pis, pris au désespoir, Naizen se laissa faire telle une poupée de chiffons. Après tout, chacun aurait trouvé son pied durant cette soirée. Tout ce qu'il souhaitait c'était qu'il ne lui coupe pas ses longs cheveux crasseux. Par pitié <3~.

Laisses-moi te dominer quelques instants.

Et là, me laissera-tu encore faire ça ? Je meurs d'envie de te faire gémir comme tu le fais avec moi.

Le grand mort-vivant se laissait complètement faire par l'autre morveux, il ne s'attendait à rien de grave, il lui faisait faussement confiance, après tout que pouvait-il bien lui arriver ? Il était un peu trop calme contrairement à son habitude, il devait être véritablement insoucient de ce qui allait se dérouler dans peu de temps dans cet endroit, cette chambre. Il se laissa se faire nouer les poignets par le tendre jeunot et ne le quitta pas d'un oeil, il avait un regard de chien battu, un chien qui se demande ce qu'on va lui faire et qui tente d'attendrir l'ennemi par un regard scintillant, pétillant de tristesse. Soit gentil, c'est tout ce que je te demande. Hélas pour lui, ce n'était pas dans le programme de Takiji que d'être gentil, il n'avait donc pas de pitié pour les petits êtres inoffensifs tels que Naizen ? Humour. Le nain-de-jardin défit la ceinture du grand-toutou-tout-touchant [ Ca fait beaucoup de "tou" non ? ], celui-ci s'imagina automatiquement que son élève allait lui faire une petite gaterie, ça n'en fut pas ainsi. Qu'il crève. La ceinture devint un objet violent, la boucle en métal vint se retrouver dans la tendre joue creuse du grand maigre dont la tête suivit le mouvement que lui avait donné le coup de ceinture. Douleur, affreuse douleur. Horrible bonhomme qu'était Takiji. Il en subirait les conséquences, tant pis; Naizen n'avait pas dit son dernier mot et le mioche serait très rapidement surpris du retournement de situation. Ahahaax. Remettant droitement sa fine caboche écervellée, Naizen fixa l'être machiavéllique à genoux auprès de lui, dans un sifflement il rétorqua.

" Espèce d'enculé. "

Puis à peine, eut-il eu le temps de la fermer qu'un second coup lui arriva sur la tronche, cette fois la boucle de la ceinture vint se blottir contre sa tendre lèvre qui s'ouvrit et se mit à cracher du sang, Naizen aussi d'ailleurs. Il palpa sa lèvre avec le bout de sa langue et aspira le liquide rougeatre en surplus, il le mélangea à sa salive et cracha brutalement sur le visage fatigué du minable-morveux. Observant son déguelis glissait le long de la physionomie du nabot, un sourire nerveux se dessina sur Naizen; drôle, hilarant, grosse marade. Puis s'attendant pertinemment à ce que son ennemi-amour contre-attaque, Naizen pensa à essayer de fuir ses liens qui le maintener au lit crasseux. Il palpa derrière lui et sentit quelque chose de petit, légèrement rectangulaire, qu'était-ce ? Il n'en savait pour l'instant rien. Il l'attrapa cependant et l'examina du bout de ses doigts longuement, soudain une idée lui vint à l'esprit. Ahaaaha, son petit couteau suisse qu'il trimbalait partout était certainement tombé de sa poche lorsqu'il avait balancé son manteau. Quel délicieux objet, il avait tellement servi, il avait tellement était serviable à son doux maitre.
Naizen l'ouvrit donc pour y déloger le couteau, chose essentielle du couteau-suisse [ blague ]. Puis maladroitement, il essaya de rompre ses liens et cette cordelette vint rapidement à se briser sous la lame aiguisée du magnifique et microscopique couteau-pocket. Maintenant, à lui de jouer, à lui reprendre les rênes, ADIEU MAITRE TAKIJI ! mouahahaa. Le Grand Chatain attendit quelques secondes, essayant de détecter si Takiji avait remarqué quelque chose à ce qui venait de se passer. A première vue non, tant mieux. Sayonara, sayonara.
Naizen sortit de ses gonds et bondit sur l'écervellé qui se retrouva à nouveau au sol, Naizen l'enfourcha tel un bidet, et le redressa en le maintenant par le cou, il lui fit faire volte face tout en faisant attention à ce qu'il reste assis. Une fois derrière lui et le maintenant au cou, Naizen lui blottit à son oreille.

" On continue de faire mumuse ? "

La fine lame du couteau-suisse vint se coller affectueusement à la peau transpirante et collante du blondinet. Naizen pressa légèrement pour que Takiji sente la présence de la lame contre lui et prenne conscience, qu'un vif coup de bras pourrait lui faire jaillir de longs filets de sang. Il fallait bien repeindre cette chambre aux couleurs lamentables.

Faire quoi ?

Lâches-moi mon coeur, je vais te mettre de l'eau froide sur ta lèvre

On a qu'à prendre une douche.

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